Voici le second épisode de la « nutri-fiction » Bio par Nature, votre rendez-vous bien-être et plaisir autour de l’alimentation. Penchons-nous aujourd’hui sur l’alimentation des jeunes enfants et sur le tournant crucial de la diversification alimentaire. En tant que parent, vous vous posez certainement des questions sur les bons choix nutritionnels et les ingrédients à favoriser. Dans cet article, vous apprendrez comment se forge l’apprentissage du goût chez les plus petits et quels sont les aliments à privilégier au fil des âges.
Et parce qu’il peut être facile d’éveiller les papilles de ses enfants, Bio par Nature vous livre quelques astuces pour leur inculquer progressivement les principes d’une alimentation saine et savoureuse.
Du biberon à l’assiette, tout en douceur
L’équilibre alimentaire n’est inné pour personne : il s’apprend avec le temps ! Adopter de bonnes habitudes dès le plus jeune âge permet d’accomplir une partie du chemin. Dès la fin du 4ᵉ mois, il est possible de proposer de nouvelles saveurs, textures et arômes à son bébé. C’est une étape importante étant donné que c’est celle des découvertes : aussi bien pour bébé que pour les parents, car c’est le moment de la première cuillerée, du premier légume, du premier aliment coloré, etc.
Y a-t-il des aliments interdits aux enfants ?
En principe, il est préférable d’introduire tous les groupes d’aliments dès le début pour profiter de la “fenêtre de tolérance”. Cela va aider l’enfant à acquérir une meilleure tolérance aux différents aliments et diminuer les épisodes d’allergies. Malgré tout, certains ingrédients doivent être introduits très progressivement et dans des quantités adaptées à leur âge. Le miel, par exemple, ne doit pas être donné avant la fin de la première année, car il peut présenter un risque de contamination étant donné qu’il est directement prélevé dans la ruche. Attention également au risque d’étouffement plus important avec certains aliments durs et ronds, comme les noix, les grains de raisin ou les petits pois : il faut d’abord les écraser avant de les donner aux enfants. En ce qui concerne les fruits à coque (noix, pistaches et amandes), ils peuvent être goûtés sous forme de farine en petite quantité. Les légumes secs, quant à eux, sont à introduire de façon occasionnelle et en très petite quantité.
Il faut aussi proscrire la charcuterie, la viande et le poisson cru ainsi que le lait et les laitages crus afin de réduire le risque de contamination bactérienne.
D’une manière générale, les boissons sucrées, les chips, les biscuits apéritifs, les sucreries et les sauces trop riches n’ont aucun intérêt nutritionnel, prennent la place d’aliments essentiels à l’enfant et sont donc à éviter au quotidien. Sans aller jusqu’à l’interdiction, il est préférable de les restreindre au maximum et de les réserver pour des occasions particulières.
L’heure de la diversification est venue : par quoi commencer ?
L’enjeu de la diversification est double : susciter l’éveil gustatif des tout-petits tout en couvrant leurs besoins nutritionnels. C’est une étape naturelle pendant laquelle on prend son temps parce que le système digestif de l’enfant n’est pas encore prêt, mais encore en cours de perfectionnement.
En règle générale, il est habituel d’intégrer les fruits et légumes sous forme de purées et compotes sans sel ni sucre ajouté, en commençant par deux ou trois variétés maximum (des plus communes aux plus exotiques). Il est aussi important d’ajouter une matière grasse crue et riche en oméga-3 à tous les repas, même dans les purées de fruits et les petits pots tout prêts du commerce.
Les protéines sont indispensables pour apporter les acides aminés nécessaires au développement de votre enfant. Pour un bébé d’un an, l’apport journalier en viandes/poissons/oeufs est compris entre 8 et 10 g. Il faut aussi ajouter les féculents (riches en sucres lents) et les produits laitiers sous différentes formes.
Quoi qu’il en soit, le maître mot reste le plaisir et doit être au rendez-vous à tous les repas.
3 astuces en pratique pour favoriser de bonnes habitudes alimentaires, sans pression !
Hector, 4 ans, habite à Dieppe. Sociable et enjoué, il adore passer du temps avec ses copains à la crèche et passe des heures à dessiner. Créatif, il n’hésite pas à laisser libre cours à son imagination dans tout ce qu’il entreprend ! Comme beaucoup d’enfants, Hector a un (gros) faible pour les sucreries, mais déteste les légumes.
- La solution : les jeunes enfants sont très sensibles à l’aspect visuel de l’assiette. Si Hector aime autant les bonbons, ce n’est pas uniquement pour leur saveur, mais aussi pour leurs couleurs et leurs formes amusantes. Pour lui faire découvrir de nouveaux légumes, il pourrait être intéressant de jouer sur les codes des friandises en mélangeant les coloris : pourquoi pas un flan de carotte en forme d’étoile ou une galette de pommes de terre avec un coulis de tomate et des billes de melon en dessert.
Élise, 2 ans, vit à Créteil. Encore très attachée à son biberon quotidien, elle est réfractaire aux ingrédients solides. Le temps du repas est parfois vécu comme un moment stressant, car Élise refuse en bloc tout aliment qu’elle ne connaît pas !
- La solution : Élise est peut-être déroutée par le mélange des textures (par exemple, un potage avec des morceaux). Parfois, le passage aux morceaux se fait trop rapidement, si c’est le cas, vous pouvez lui proposer des aliments mixés et des féculents bien cuits puis densifier la texture au fur et à mesure. Parlez en également à l’enfant pour l’inclure dans ce processus.
Mehdi, 5 ans, réside à Dijon : il a souvent mal au ventre le matin et préfère sauter le petit déjeuner. Sa maman ajoute toujours un gâteau dans son cartable en cas de petit creux à la récréation !
- La solution : ne surtout pas le forcer à prendre son petit-déjeuner, ce qui pourrait aggraver ses maux de ventre. L’idée d’un en-cas à emporter est un bon réflexe, qui permettra à Mehdi de manger en arrivant à l’école et de ne pas manquer d’énergie. En revanche, il vaut mieux privilégier une vraie collation, à la fois saine et équilibrée : par exemple, un fruit, une brique de lait et un sablé fait maison, de préférence avec une farine complète, comme la farine de riz complet Bio par Nature (Nos farines bio). Pour aider Mehdi à équilibrer son microbiote et réguler sa digestion, il est possible de lui proposer des aliments riches en probiotiques naturels, comme les yaourts et autres laits fermentés. Privilégiez des aliments bons pour la digestion comme les fruits secs, les haricots vert ou encore les pommes. Et le plus important, il faut parler avec Medhi de ses maux de ventre pour identifier un problème éventuel.
Bon à savoir : au quotidien, il n’est pas simple de viser chaque jour le parfait équilibre. Les petits écarts sont non seulement normaux, mais sans incidence sur cet objectif. Il ne faut surtout pas perdre de vue l’essentiel : faire découvrir à votre enfant le plaisir de manger. Celui-ci sera plus à même de considérer le repas comme un moment de partage agréable, plutôt qu’une punition, si vous lui autorisez ponctuellement les aliments qui lui font envie.
Un dernier conseil : les enfants en bas-âge utilisent beaucoup l’imitation pour développer leur personnalité et leurs goûts. N’hésitez donc pas à montrer l’exemple en vous préparant des repas sains et délicieux. Pour attiser leur curiosité, vous pouvez leur faire vivre les coulisses de la préparation culinaires en les emmenant faire les courses et en organisant des ateliers de cuisine saine en famille !
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